Revue de presse
En bref, toute l'actualité du net dans les domaines de la santé, du bien-être et de l'environnement.
Chaque semaine, la rédaction sélectionne, pour vous, les meilleurs articles des sites d'information du web, et vous en livre un condensé.
L'événement à ne pas manquer, le buzz du moment, les nouvelles initiatives, les dernières tendances, les sujets de société ou l'étude scientifique qui vient d'être publiée…
4h11 par jour, c'est le temps que les enfants passent en moyenne en France devant un écran (5h07 pour les adultes), selon l'Agence de santé publique. Cette utilisation excessive a un impact sur les enfants : capacité de concentration, langage et agressivité, qualité de sommeil et réussite scolaire. Quelques conseils issus du livre Doser les écrans en famille d'Isabelle Frenay et Bernard Antoine (éditions First) pour reprendre le contrôle sans créer de conflits…
1) Donner l'exemple en lâchant soi-même son smartphone.
2) Adopter la méthode "3-6-9-12" : pas d'écran avant 3 ans puis les introduire progressivement, la console personnelle à 6 ans, la navigation internet à 9 ans, les réseaux sociaux à 12 ans.
3) Mettre en place un planning d'utilisation sur une grande feuille affichée bien en vue.
4) Chronométrer le temps passé sur écran.
5) Ne pas utiliser les écrans comme une récompense ou une punition.
6) En parler avec son enfant : choisir le programme ensemble, discuter de ce qu’il a vu, rappeler des règles d’utilisation d’Internet (droit à l’image, fake news...).
7) Créer des rituels sans écran en famille : cuisine, jardinage, balade en forêt…
8) Effacer les applications inutiles et bloquer les notifications.
9) Remplacer son téléphone par d'autres objets : montre, agenda papier…
10) Accepter d'attendre… Et de s'ennuyer.
Avant d'affronter la période éprouvante de novembre à février, quelques conseils issus de la médecine traditionnelle chinoise (application Zen by Step)…
1) Diminuer le sel en cuisine car il affaiblit les reins. Privilégier ce qui réchauffe le corps : pommes de terre, riz, pâtes, semoules, épices, compote et parfois viandes ou poissons. Boire tisane ou thé chaud.
2) Se calfeutrer (et annuler le ski), lire, cuisiner, méditer, dormir plus… L'hiver le corps doit faire une pause. Il vaut mieux éviter de pratiquer des sports dans le froid. Se couvrir la nuque et les extrémités si l'on sort.
3) Stimuler le Qi, l'énergie vitale, par exemple en activant la circulation sanguine dans les membres inférieurs grâce à un bain de pieds chaud au gingembre.
4) Faire du cassissier son allié contre les inflammations de toutes sortes : 50 gouttes par jour de macérât de bourgeon de cassis, de novembre à mars.
5) Mettre la vitamine D3 au menu : elle a un effet immunomodulateur qui compense les refroidissements du terrain urogénital.
6) S'appuyer sur Belladonna, la solution homéopathique en cas d'inflammation : fièvre soudaine, angine, trachéite, otites…
11,6 milliards de microparticules de plastique dans un seul sachet, auxquels il faut rajouter 3,1 milliards de nanoparticules… C'est ce qu'on mesuré des chercheurs canadiens en plongeant des sachets de thé en plastique (nylon, PET ou polypropylène) de 4 marques différentes (non révélées) dans de l'eau à 95°C. Ils ont observé le résultat au microscope électronique. Il y aurait dans une tasse de thé entre 13 et 16 microgrammes de plastique ! Ces niveaux sont des milliers de fois plus élevés que ceux trouvés dans d'autres aliments. La température de l'eau joue un rôle important : autour de 20°C les mêmes sachets libèrent environ 300 fois moins de particules. Ces substances ont des effets sur la santé encore mal connus mais elles sont potentiellement nocives.
L'Anses est "totalement discréditée" aux yeux de Pierre Rustin, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et responsable d’une équipe de recherche à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui a donné l’alerte sur la toxicité des fongicides SDHI (voir : Pesticides, les SDHI, une nouvelle menace sur notre santé ?). Cinq questions scientifiques majeures restent aujourd'hui sans réponse de la part de l'agence de sécurité sanitaire.
1) Les SDHI touchent toutes les espèces biologiques que l’on connaît. Il n'y a aucune spécificité entre les espèces.
2) Les SDHI de nouvelle génération ne bloquent pas seulement la SDH (Succinate DésHydrogénase, une des enzymes importantes dans la respiration cellulaire) mais bloquent aussi d’autres éléments dans les mitochondries.
3) Les tests réglementaires actuels ne sont valables ni au niveau cellulaire ni au niveau des animaux utilisés comme modèles : les rongeurs ne présentent pas du tout une susceptibilité aux mêmes cancers que ceux observés chez les humains.
4) D’autres produits qui, comme les SDHI, touchaient la respiration cellulaire ont dû être retirés parce qu’ils causaient chez l’homme la maladie de Parkinson. Ni les tests réglementaires ni les autorités sanitaires ne décelaient de danger…
5) L’utilisation en préventif de ces fongicides est totalement inadmissible. Cette pratique est sans doute la meilleure façon d’induire l’apparition de résistances, ce qui est déjà constaté concernant les SDHI.
Sur les 454 espèces d’arbres européens, 42 % sont menacées d’extinction… C'est le cri d'alerte poussé le 27 septembre dernier par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) qui a publié une "liste rouge" des arbres européens. Encore plus inquiétant : 58 % des arbres n’existant qu'en Europe seulement sont menacés, 15 % sont "en danger critique", dernier stade avant l’extinction. Parmi elles : les sorbiers, les marronniers ou certains lauriers.
En cause dans 38 % des cas : parasites, maladies, plantes concurrentes introduites par l'homme. Dans 20 % des cas : déforestation, développement urbain, extension des surface agricoles, incendies, tourisme. Les scientifiques appellent l’Union européenne à œuvrer de manière globale à la survie de ce patrimoine biologique essentiel à la vie sur terre.
Fonte des calottes glacières, élévation du niveau des océans, hausse de leur température, acidification, perte d'oxygène des couches profondes... De nombreuses espèces se déplacent soit en altitude sur terre soit vers les régions polaires dans les mers. Conséquences : impact de tempêtes accrus, vagues de chaleur marine plus fréquentes, fonte de la glace de mer et dégel du pergélisol. De plus en plus de zones sont exposées aux inondations. Les habitants de l'Arctique et des régions de haute montagne sont touchés par la réduction des zones glacées. Les communautés dépendantes de la pêche souffrent de la diminution des ressources. D'autres dépendent des écosystèmes liés aux massifs coraliens et seront impactées par leur disparition (75 % des récifs sont menacés si le réchauffement dépasse 1,5 °C).
Le dernier rapport des experts du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) fait un constat alarmant sur l'état de santé des océans et des zones glacées. Conçu comme un outil de vie démocratique et d’aide à la décision, il démontre que l’inaction limite fortement les options d’adaptation et insiste sur l’urgence d’une action résolue, rapide, coordonnée et durable. Il souligne l’importance de l’éducation comme préalable à un engagement pour préserver notre environnement.