Avec son Perrier contaminé, Nestlé plonge dans la crise

Avec son Perrier contaminé, Nestlé plonge dans la crise

À la suite de plusieurs scandales, Nestlé a dévissé en Bourse à -3,3 % le 25 avril dernier, son action étant en chute de -22 % sur un an. 

La veille, la multinationale suisse avait été contrainte par arrêté préfectoral de détruire deux millions de bouteilles de sa marque Perrier, du fait de la présence de bactéries d’origine fécale dans l’un des puits exploités sur son site de Vergèze, dans le Gard. La présence de ces bactéries seraient due aux très fortes pluies liées à un événement de type méditerranéen récent dans le département. Et le puits en question avait déjà fait l’objet de contaminations bactériologiques antérieures à la suite d’épisodes pluvieux du même type.

En octobre 2023, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait remis au ministère de la Santé une note estimant que la qualité sanitaire des eaux du groupe Nestlé (Perrier, Contrex, Vittel, Hépar…) n’était pas garantie.
Le groupe a admis publiquement avoir eu recours à des traitements interdits sur les eaux minérales : désinfection par lampe UV, filtration sur charbon actif.

Quelques semaines avant la destruction des bouteilles Perrier, une ONG suisse, Public eye, avait révélé que les produits pour bébé Nestlé vendus dans les pays émergents, contenaient plus de sucre que les mêmes produits distribués dans les pays occidentaux.

Résultat, Nestlé figure loin derrière ses principaux concurrents (Danone et Coca Cola) dans le classement des différents organismes d’évaluation, notamment en terme de durabilité et de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

 

Source : Novethic, Concepcion Alvarez - 25/04/24

Vie Saine et Zen