En supermarchés, plus de 2 produits sur 3 sont ultra-transformés, de plus en plus considérés comme mauvais pour la santé.
C'est le verdict d'une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs. Graisses raffinées, extraits et arômes naturels, arômes de synthèse, dextrose, sirop de glucose ou protéines… Les aliments ultra-transformés sont ceux qui contiennent "au moins un ingrédient qui n’existe pas tel quel dans la nature ou dans nos placards". Ce sont des composés obtenus par des procédés industriels agressifs de fractionnement qui séparent les différents constituants d'un aliment de base. Par exemple à partir d'un grain de blé, on obtiendra des “fibres de blé”, des “protéines de blé”, du gluten, de l’amidon... D'un grain de maïs, on tire de l’amidon qui servira à produire des substances plus ou moins sucrantes : dextrose, sirop de glucose-fructose, sirop de glucose.
Les études scientifiques montrent une association entre la consommation d'aliments ultra-transformés et le cancer (notamment du sein), les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, des troubles digestifs fonctionnels, l'obésité…
Le magazine de défense des consommateurs donne des conseils pour en réduire sa consommation :
- privilégier les produits portant la mention "sans conservateurs", "sans additifs" et, pour la charcuterie, "sans nitrites" ;
- entre deux produits industriels similaires, choisir le moins transformé en se fondant sur la liste des ingrédients, des comparatifs ou une appli (Open Food Facts, Siga ou Nova, le Nutri-Score ne prenant pas en compte l'ultra-transformation) ;
- remplacer le plus possible les produits industriels par du fait maison ;
- préférer les yaourts nature à ceux aromatisés ou aux fruits, les mélanges de légumes surgelés non cuisinés aux poêlées cuisinées, les jus 100 % fruits ou pur jus aux boissons aux fruits, contenant sucres, arômes et acidifiants.
Source : Psychomédia – 20/05/23
