Bronzage artificiel : inutile, dangereux… mais toujours autorisé !

Bronzage artificiel : inutile, dangereux… mais toujours autorisé !

Les risques sont connus : cancers, accélération du vieillissement cutané, inflammation oculaire, immunosuppression transitoire…

En France, entre 19 et 76 décès par an seraient dus au bronzage artificiel. Depuis 1999, les rayonnements ultraviolets artificiels sont classés cancérogènes certains par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer). En France, depuis le 26 janvier 2016, la vente aux particuliers d’appareils de bronzage est interdite mais le décret n'a pu être publié en raison d'une directive européenne qui assure la libre circulation de tous les appareils électriques branchés sur le secteur dès lors que les normes de sécurité sont respectées. Résultat, l'interdiction reste théorique.

Les risques sont pourtant avérés et confirmés par de nombreuses études scientifiques.
Pourtant un certain nombre d'idées reçues continuent de circuler…
Il est faux de croire que quelques séances en cabine de bronzage préparent la peau au soleil de l’été : les UV artificiels ont une composition différente de celle du soleil, ils ne font que colorer la peau sans déclencher le mécanisme d’épaississement associé à des expositions progressives au soleil.
Il est également faux de penser optimiser son apport en vitamine D : ce sont les UVB, très minoritairement émis par les cabines, qui la produisent. Quelques minutes d’exposition au soleil (mains, visage) suffisent largement pour couvrir les besoins normaux.

Les trois derniers avis de l'Anses (Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale) concernant le bronzage artificiel, recommandent sans équivoque "la cessation, à terme, de tout usage commercial du bronzage par UV artificiels et de la vente d’appareils délivrant des UV artificiels à visée esthétique".

 

Source : The Conversation, Olivier Merckel – 21/05/23

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