Protections hygiéniques : toujours des substances toxiques !

Protections hygiéniques : toujours des substances toxiques !

Serviettes, tampons et protège-slips jetables au banc d’essai de la revue 60 Millions de consommateurs…

Le test fait apparaître de gros écarts sur la capacité d’absorption des serviettes et des protège-slips : de 3,5 à 24 ml ! La protection assurée est donc très variable.

Pour les tampons, le problème vient de la toxicité potentielle des produits détectés : glyphosate, phtalates, formaldéhyde ou dioxines sont suspectés d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques ou perturbateurs endocriniens. Ils peuvent venir des conditions de culture des fibres végétales, du processus de fabrication du produit ou de ses conditions de stockage. Leur niveau de présence reste en deçà des seuils de sécurité définis par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire). Mais les connaissances scientifiques sont très lacunaires concernant l’exposition par les muqueuses et les valeurs à partir desquelles il existe un effet perturbateur endocrinien. Les produits qui en contiennent, même à l’état de traces, sont donc pénalisés dans le test.

Résultat : 60 Millions de consommateurs déconseille de se fier à des logos dont les promesses ne sont pas identifiables ou dont l’indépendance n’est pas garantie. Certains des produits labellisés Oeko-Tex, FSC Mixte, Gots/Icea ou Nordic Swan Ecolabel portent en effet des traces de contaminants : des AOX (Nana, Love&Green et Tampax), des dioxines (tampons Tadam, Carrefour Soft et Saforelle, serviettes Joone), du glyphosate ou son résidu, l’Ampa (tampons Tadam, Saforelle, Natracare et les Petites Choses, serviettes Joone).
Il y a donc un important effort à fournir, selon la revue de consommateurs qui préconise un renforcement des cahiers des charges des différents labels environnementaux sur le volet "santé humaine".

 

Source : 60 Millions de Consommateurs, Adélaïde Robert, Axelle Leroy - 28/09/23

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