Une alimentation à base de protéines végétales est-elle bonne pour la santé ?

Une alimentation à base de protéines végétales est-elle bonne pour la santé ?

Légumineuses, céréales, graines, algues et champignons fournissent une forte concentration de protéines…

Or il faut aujourd’hui satisfaire les besoins en protéines d’une population mondiale en forte augmentation. Trois pistes sont explorées : les insectes comestibles, la viande de culture et les protéines végétales. Ces dernières sont les plus demandées mais encore faut-il savoir les combiner pour obtenir des apports suffisants…

On peut comparer les protéines à un puzzle : s’il manque une pièce, le puzzle est incomplet. Vingt acides aminés sont nécessaires à la formation des protéines et neuf sont considérés comme essentiels (l’organisme ne peut pas les fabriquer). Nous devons donc les obtenir quotidiennement par le biais de notre alimentation. Contrairement aux protéines animales, les protéines végétales ne contiennent pas, la plupart du temps, les neuf acides aminés essentiels. Il suffit donc de procéder à des combinaisons simples, en mélangeant des légumineuses avec des céréales, avec des fruits secs et/ou des graines.

Les "analogues de viande" (hamburgers, saucisses, saucissons et nuggets "vegan"…) peuvent avoir un intérêt pour celles et ceux qui suivent un régime ou qui souhaitent simplement réduire leur consommation de viande. Mais il convient de bien lire les étiquettes car certains contiennent une longue liste d’ingrédients avec notamment des huiles de mauvaise qualité, des sucres ajoutés, des taux élevés de sel et des additifs en pagaille qui en font des produis ultra-transformés aux effets négatifs sur la santé.

Nori, kombu, wakame et autres algues marines dépassent souvent les plantes terrestres quant à leur teneur en protéines. C’est aussi le cas de certains substitut de viande à base de mycélium de champignon.

Pour obtenir tous les acides aminés, molécules bioactives, antioxydants, vitamines et minéraux nécessaires, il suffit donc de consommer une grande variété de sources végétales. La démarche permet de contribuer à un régime alimentaire plus sain et à un avenir alimentaire durable.

 

Source : The Conversation, Camila Jimenez Gonzalez - 08/09/24

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