Coronavirus : les flips flops de la science

Coronavirus : les flips flops de la science

La cacophonie des études scientifiques a été portée à son comble lors de cette période de crise sanitaire…


- Le port du masque, inutile pour le ministre de la Santé et l'OMS, est devenu indispensable pour l'Académie de médecine qui souhaitait même le rendre obligatoire dans l'espace public. Résultat : retard dans les commandes et la fabrication. Selon une enquête Deskeo, 31 % des Français refuseront de porter un masque à leur travail.
- Les tests, présentés comme la clé du déconfinement, sont aujourd'hui remis en cause du fait des 40 % de faux négatifs (personnes ayant des anticorps non détectés) générés par les tests sérologiques. Par ailleurs on ne sait pas si la présence de ces anticorps confèrent une immunité ou pas.
- Les personnes touchées par le coronavirus seraient immunisées contre l'infection. Problème : on n'a aucune idée sur la durée d'une éventuelle immunité et 30 % des patients présenteraient un niveau faible d'anticorps dont on ne sait pas s'il sera suffisant pour éviter une réinfection.
- Le taux de mortalité n'a pas arrêté de changer : alarmant pour les uns, insignifiant pour les autres, avec une confusion générale entre taux de létalité et de mortalité.
- Le taux de patients asymptomatiques varie, selon les études, de 4 % à 70 % !
- Le confinement divise les experts : entre ceux qui jugent qu'il a eu plus d'effets négatifs que positifs et ceux qui estiment à 60 000 le nombre de vies sauvées en France.
- Les enfants seraient très contagieux : plusieurs études montrent qu'il sont peu propagateurs de l'épidémie.
- L'épidémie disparaîtrait à l'été : les revirements sont incessants sur les effets de la chaleur sur le coronavirus.

 

Source : Futura Sciences, Céline Deluzarche - 18/05/20

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