Fait d’un mélange d’aluminium et de plastique, elle n’est pas recyclable et ne présente aucun intérêt pour la conservation du vin.
La capsule coiffant les bouteilles de vin n’est plus obligatoire depuis 2020. Elle servait autrefois à montrer que l’on s’était acquitté des taxes sur les alcools. On l’appelait “capsule représentative de droit” (CRD) ou “capsule-congé”.
Depuis cinq ans, elle n’est plus obligatoire. Elle n’apporte aucune plus-value sur la conservation du vin et n’est pas recyclable. Par ailleurs elle permet une économie de 3 à 4 centimes par bouteille.
Pourtant peu de vignerons ont fait le choix de l’abandonner.
C’est un choix esthétique et de marketing que certains critiquent pour son impact environnemental : la France produisant 6 milliards de bouteilles de vin par an, il serait possible d’éviter 45 000 tonnes de déchets et 24 000 tonnes de carbone… par an.
Mais dans l’esprit de certains, elle fait partie des codes du vin, de l’habit d’une bouteille.
“C’est un peu comme la cravate d’un costume. Certains ne la mettent plus, mais ça reste élégant. C’est une image que l’on donne. Certains n’ont pas le choix, ils doivent la garder”, explique un ancien président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur.
Source : 20 Minutes, Camille Allain - 09/06/25