Les cercueils en carton ou champignons, écolos jusqu’à la mort

Les cercueils en carton ou champignons, écolos jusqu’à la mort

Il s'agit d'un "cercueil vivant" constitué de mycélium (partie filamenteuse des champignons), appelé Living Cocoon et conçu par la start-up Loop

Début septembre, aux Pays-Bas, a eu lieu le premier enterrement de ce type, permettant au cercueil et à la dépouille de se décomposer en seulement 2 à 3 ans. L'objet serait non seulement 100 % biodégradable mais les mycéliums seraient même capables de convertir les toxines du corps humain (micro-plastiques et autres polluants ingérés) en nutriments favorables à la biodiversité des sols. D'autres formules d'inhumation écologique ont déjà été testées, par exemple par Capsula Mundi ou EcoCerc. Il n'est pas encore légal en France d’être enterré en pleine terre, comme aux États-Unis, enveloppé d’un simple suaire. Une fondation belge, Métamorphose, milite pour l’humusation, une pratique qui consiste à "composter" le corps humain.
Selon les estimations de la Fondation des services funéraires de la ville de Paris, la mise en terre rejette dans l'atmosphère 833 kg de CO2 (l’équivalent de 3,6 crémations) et un simple enterrement dans un cercueil de bois, sans caveau ni monument funéraire ne rejette "que" 182 kg de CO2.

 

Source : We Demain, Morgane Russel-Salvan - 28/10/20

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