Renforcement osseux, endurances musculaire et cardiorespiratoire, agilité, équilibre, souplesse…
Tout au long de la vie, les effets du sport sur la santé sont positifs.
La santé se joue dès la grossesse, dans le ventre de la maman où une exposition à des substances toxiques (alcool, tabac, pesticides, pollution de l'air…) peut avoir des effets au-delà de la première génération.
Ensuite on constate que les modes de vie des enfants et des adolescents, souvent calqués sur ceux des parents, sont de plus en plus inactifs : hausse de la sédentarité, temps excessif devant les écrans… La situation a empiré ces dernières années avec les périodes de confinement.
L'obésité est devenue un enjeu de santé publique : 18 % chez les 2-7 ans, 6 % chez les 8-17 ans. Seuls 50 % des jeunes atteignent le niveau d'activité physique recommandés par le PNNS (Programme national nutrition santé), avec un déficit plus fort chez les filles.
Chez les enfants, le potentiel est souvent méconnu : ce sont des athlètes de haut niveau en endurance aérobie, ils sont plus résistants à la fatigue et ont une plus grande capacité de récupération. En plus des bénéfices corporels reconnus, le sport améliore l'efficacité des apprentissages : meilleure attention, meilleure estime de soi…
"L’activité physique est bel et bien la clé d’une avancée dans l’âge en bonne santé, et le bénéfice qui en résulte est non seulement immédiat, mais aussi à venir."
Il n'y a plus qu'à passer à l'acte !
Source : The Conversation, Laurent Grélot et Cécile Martha – 06/03/22
