Le scénario le plus probable est que le virus continue d'évoluer avec une sévérité en baisse.
C'est ce que vient d'expliquer le directeur général de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont le mandat vient d'être renouvelé pour 5 ans. Ce scénario s'explique notamment par l'augmentation de l'immunité collective grâce à la vaccination et aux infections. Des rappels de vaccination pourraient s'avérer nécessaire en cas de pics périodiques de contaminations.
Le scénario le meilleur serait de voir émerger des variants moins sévères, rendant inutiles des rappels de vaccination ou de nouvelles formulations de vaccins.
Le scénario le pire serait l'émergence d'un variant plus virulent et hautement transmissible. Dans ce cas, l'immunité collective risque de diminuer rapidement.
Il faudra alors procéder à une modification substantielle des vaccins actuels et les administrer en priorité aux personnes les plus fragiles.
Dans tous les cas, l'OMS affirme que "nous avons tous les outils nécessaires pour contrôler cette pandémie" : masques, distanciation, hygiène des mains, tests, traitements, vaccins. La lutte comprend 5 éléments clés : la surveillance grâce aux tests, la vaccination, le renforcement des systèmes de santé, la recherche et le développement, la coordination des actions.
L'organisation a également lancé une nouvelle stratégie mondiale pour les arbovirus, la famille des virus propagés par les moustiques (Dengue, Zika, Chikungunya et fièvre jaune) qui menacent plus de la moitié de la population mondiale.
Source : Futura Sciences, Stéphanie Le Guillou – 04/04/22
