Le bonus réparation, mis en place depuis 2022, promet d’encourager des pratiques plus écologiques mais il souffre de nombreuses lacunes.
Il peut s’appliquer aux équipements électroniques, à l’électroménager, à l’ameublement, aux appareils de bricolage ou encore à l’habillement et aux chaussures. Le montant du bonus sera déduit de la facture et dépend du produit qui est apporté en réparation : 50 € pour un lave-linge, 25 € pour un téléphone portable, 60 € pour la réparation d’un canapé trois places mais aussi 6 € pour un zip à changer sur un manteau, 5 € pour recoller une semelle…
Pour en bénéficier, il faut s’adresser aux professionnels qui ont adhéré au dispositif, labellisés QualiRepar et qu’on peut trouver sur le site Ecosystem.
Problèmes :
- le dispositif est encore peu connu du public : seulement 19 % des fonds disponibles en 2024 ont été effectivement utilisés ;
- de nombreux professionnels renoncent à s’affilier, jugeant les démarches trop contraignantes (justificatifs à adresser, délais de remboursement…) ;
- le bonus réparation peut avoir un effet inflationniste : plusieurs professionnels labellisés ayant indiqué pratiquer des tarifs en moyenne 3 € plus élevés pour les clients bénéficiant du bonus réparation, ces prix surévalués peuvent devenir des prix de référence.
Source : Vert, Arnaud de Blauwe - 16/11/25
