Pesticides : Une étude va être menée pour évaluer les risques encourus par les fleuristes

Pesticides : Une étude va être menée pour évaluer les risques encourus par les fleuristes

L’affaire fait suite au décès d’une fillette de 11 ans dont la mère, ancienne fleuriste, avait été exposée aux pesticides durant sa grossesse.

Laure Marivain se bat aujourd’hui pour la mémoire de sa fille Emmy, terrassée par une leucémie en 2022. En 2023, le fonds d’indemnisation des victimes de pesticides a reconnu "le lien de causalité entre la pathologie d’Emmy et son exposition aux pesticides durant la période prénatale". Il s’agit d’une première pour un enfant décédé.

L’association Robin des Bois a saisi l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), suivie des ministères chargés du Travail et de l’Agriculture. L’agence va mener une grande étude sur environ deux ans pour évaluer les risques encourus par la profession horticole. Laure Marivain se réjouit mais regrette que le sujet ait tant tardé à être saisi.

Selon la Fédération française des artisans fleuristes, la profession compte environ 30 000 personnes en France (artisans et commerçants fleuristes). Ces professionnels manipulent à longueur de journée des fleurs venues bien souvent du Kenya ou d’Équateur et imprégnées de résidus de pesticides. Une étude publiée en 2019 et réalisée sur les bouquets de fleurs les plus vendus avait détecté plus d’une centaine de substances, dont la plupart interdites dans l’Union européenne.

 

Source : 20 Minutes, J.G. - 20/01/25

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