Les gestes élémentaires du vacancier responsable

Les gestes élémentaires du vacancier responsable

À longueur d'année nous dénonçons les industriels indélicats qui transforment la planète en poubelle, nous râlons contre les malappris qui jettent leur détritus n'importe où.
Et nous ? Sommes-nous sûr d'avoir la zen attitude lorsque nous sommes en vacances ?

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Sommaire

- Respect culturel
- Achetons légal et local
- Economisons les ressources
- Attention à nos déchets !
- Préservons la faune et la flore
- Voyager : où et comment ?

Le tourisme a, on le sait, un impact important sur l'environnement humain et naturel. À nous de faire en sorte que notre présence soit neutre ou éventuellement bénéfique pour la région qui nous accueille !

Respect culturel
Avons-nous toujours bien pris conscience des différences culturelles qui existent dans les pays que nous visitons ?

Il y a des régions où le topless est mal vu, ou même une tenue qui dégage les jambes ou les épaules.
Un temple, une mosquée, une église… Nous sommes-nous toujours renseignés sur les rites en vigueur : port de chaussures ou non, port d'un couvre-chef ou non ?…
À nous de respecter les habitants en faisant appel à eux, en les payant correctement, en respectant leurs modes de vie et leurs croyances.
Les dons, les cadeaux ne sont pas innocents : ils peuvent vexer ou au contraire encourager la mendicité.
La bonne photo de notre ami autochtone se fait avec l’accord du sujet et non contre lui.
Et notre impatience d'urbain stressé au comptoir d'accueil de l'hôtel, dans la boutique d'artisanat ou dans la file d'attente du bus, elle peut être vécu comme une insulte…

Achetons légal et local
À l'étranger, soyons attentifs au moment de l'achat de souvenirs : est-ce que le produit est légal et local ?

Pas question bien sûr d'acheter des objets appartenant au patrimoine du pays : la petite statuette ou le vase d'époque sont totalement prohibés.
Mais même l'achat d'une ceinture en peau de crocodile, d'un bracelet en ivoire ou d'un collier en corail contribue à développer certains commerces interdits causant la disparition d'espèces rares.
Évidemment, il faut boycotter la vente d'animaux vivants : le trafic d’espèces sauvages vient au troisième rang mondial, après celui de la drogue et des armes !

En revanche, en rapportant chez nous des produits de l'artisanat régional nous pouvons aider au développement économique du pays.

Economisons les ressources
Dans certains cas de grande sécheresse, il nous faudra éviter de laver notre linge personnel.
Attention également de ne pas polluer les cours d'eau, par exemple en camping sauvage en faisant notre vaisselle ou notre lessive en amont des habitations !

Dans les chambres d'hôtels, les locations, les campings, ne laissons pas couler l'eau, signalons à l'hôtelier ou au propriétaire s'il y a des fuites. Et en quittant l'habitation, éteignons les lumières et la climatisation.

Attention à nos déchets !
C'est la moindre des choses, on ne laisse pas ses déchets derrière soi.
L'idéal est de minimiser au maximum nos déchets d'emballage : une simple canette en aluminium prend un siècle pour se dégrader !
Il ne faut jamais rien jeter sur une plage, et surtout pas les déchets organiques qui attirent les rats, les mouettes ou les pigeons.

D'une manière générale, plus nous utilisons des produits biodégradables et mieux c'est : alimentation, plats et assiettes, produits pour la toilette, lessives sans phosphates…
Quant aux déchets non destructibles (emballages, piles…), jetons-les dans les poubelles destinées à cet effet quand il y en a. Mais quand le pays n'est pas équipé, organisons-nous pour les rapporter avec nous.

Enfin, rappelons-nous qu'une simple cigarette peut déclencher un incendie. 5 000 départs de feux ont lieu chaque année en France, et neuf sur dix sont d'origine humaine.

Préservons la faune et la flore
Il vaut toujours mieux respecter les chemins balisés, éviter de piétiner ou de cueillir des plantes pour ne pas mettre en péril la flore locale.

Concernant les animaux, l'objectif est de ne pas déranger leur comportement habituel : respecter une certaine distance avec eux, ne pas les nourrir, ne pas les exciter par une attitude ou des bruits perturbateurs.

Evitons par exemple de pratiquer des loisirs motorisés bruyants qui peuvent menacer certaines espèces rares et certains milieux naturels.

Voyager : où et comment ?
Le choix du voyagiste est bien sûr un élément important (voir : Vive les vacances et le tourisme vert !).

Le choix de la destination et du mode de transport n'est pas neutre non plus. Plus on va loin et plus on consomme d'énergie.
L'avion et l'automobile consomment entre 30 et 60 g d'équivalent pétrole par passager et par kilomètre. Le train et l'autocar, entre 6 et 15 g (6 g pour le TGV)… On peut donc envisager de choisir un lieu de vacances proche.

Pour paraphraser une des recommandations de la Charte du plongeur responsable (voir encadré), en vacances "soyons curieux de tout, mais restons discrets, attentifs et légers !"

 

Sources :
Econo Ecolo
Gestes propres

 En savoir +

Plongée sous-marine

Soyons très attentifs également lorsque nous faisons de la plongée sous-marine. Nous pouvons faire de nombreux dégâts :
- en frottant ou en cognant contre les rochers, nous pouvons tuer des animaux fixés ;
- notre passage peut effrayer des poissons qui protègent leur ponte et les faire partir, livrant ainsi les œufs ou les petits aux prédateurs.

Il existe une Charte internationale du plongeur responsable.

5 %
la part des émissions
de gaz à effet de serre
du tourisme français

60 %
des français
connaissent la notion
de tourisme responsable

29,2 millions
d’avions
décollent chaque année
dans le monde

Vie Saine et Zen