La pollution lumineuse dérègle le système endocrinien

La pollution lumineuse dérègle le système endocrinien

La lumière nocturne et les écrans devraient être reconnus comme perturbateurs endocriniens.

En cause : leur impact sur la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil. C'est la demande formulée par le dernier rapport publié par l'Académie de médecine : Pollution lumineuse et santé publique.

Les risques sont liés à l'action sur la rétine des rayons lumineux bleu-violet, proches de l'ultra-violet. Cette bande de fréquence lumineuse, toxique, est présente dans la lumière artificielle comportant des LED. Elle peut provoquer des lésions photochimiques, perturber la mélanopsine de la rétine et entraîner un arrêt de la sécrétion de mélatonine qui régule l'horloge interne de l'organisme.
Conséquences : insomnie chronique, troubles de l'humeur et de la mémoire, déficit immunitaire, voire augmentation des risques de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge) et de cancer du sein chez les femmes.

L’Académie nationale de médecine recommande donc aux pouvoirs publics d’inclure l’exposition nocturne à la lumière dans la liste des agents perturbateurs endocriniens. Elle réclame une réglementation sur les éclairages nocturnes à visée publicitaire ou décorative, un encadrement de la bande bleue émise par les écrans ainsi que la mise en place d’un étiquetage approprié et compréhensible par les consommateurs.

 

Source : Natura-Sciences, Ouns Hamdi – 08/10/21

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