"Le problème ne vient pas des espèces animales mais des changements environnementaux issus de nos activités"

"Le problème ne vient pas des espèces animales mais des changements environnementaux issus de nos activités"

Les pressions humaines sur la biodiversité favorisent l'émergence de zoonoses (maladies se transmettant des animaux à l'homme et vice-versa) et augmentent le risque de catastrophes sanitaires, selon Camille Lebarbenchon, enseignant et chercheur.

Le génome du Sars-Cov-2 est identique à environ 96 % avec un coronavirus d'une chauve-souris que l'on trouve en Asie du sud-est et plusieurs coronavirus détectés chez une espèce de pangolin en voie d'extinction. Mais à l'heure actuelle, on n'a toujours pas identifié chez quelle espèce le virus a circulé avant sa transmission à l'homme.
À travers ses activités, l'homme crée de nouveaux écosystèmes où de nombreux virus cherchent à s'adapter, ce qui facilite la transmission entre les animaux et l'homme.
Exemple du virus Nipah : les études "ont démontré que la déforestation a favorisé la mise en contact des chauves-souris avec les élevages de porcs et, ainsi, la transmission en cascade du virus, du porc à l'homme".
Conclusion : nous devons travailler "à la mise en place d'autres logiques économiques et de développement, où la santé humaine et la santé environnementale ne sont pas opposables".

 

Source : Actu-Environnement, Laurent Radisson - 24/03/20

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